Ce 17 mai marque la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. À cette occasion, la FFR souhaite à nouveau faire passer un message fort pour marquer son engagement pour lutter contre toute forme de discrimination envers la communauté LGBTI+ .
Le FFR, a donc décidé de :
- Travailler sur une réforme de ses règlements pour permettre aux transgenres mineurs de pouvoir intégrer la catégorie du genre choisi,
- Parrainer, aux côtés de la LNR, le tournoi inclusif « FESTIVE RUGY CUP » organisé au CNR,
- Faire du rugby une référence pour l’inclusion et le respect des personnes LGBTI+ en étant la première fédération française à recevoir le label FIER SPORT en luttant contre l’homophobie et la transphobie
L’an passé, la FFR a décidé d’autoriser les transidentitaires à intégrer les équipes de rugby, et ce, sur l’ensemble de ses compétitions officielles afin d’amorcer un véritable changement pour l’intégration totale et sans condition de la communauté LGBTI+ dans le rugby.
Cette réglementation ne s’appliquant pas aux mineurs, la FFR souhaite renforcer sa politique d’inclusion avec l’aide de la CADET (Commission Anti-Discriminations et Egalité de Traitement) en permettant aussi aux mineurs transidentitaires d’être en mesure de pouvoir intégrer la catégorie du genre choisi, dès que la pratique du rugby n’est plus mixte, c’est-à-dire une fois leurs 13 ans révolus.
A ce titre, La FFR travaille sur une réforme de ses règlements afin de permette à la CADET et sa commission d’experts, de recevoir tout adolescent(e) entre 14 et 18 ans et jeune majeur entre 18 et 20 ans qui souhaiterait évoluer dans la catégorie du genre choisi, pour évaluer si son choix correspond à ses intentions de transition.
La commission devra mesurer la possible dangerosité pour elle-même et ses adversaires, de même que l’éventuelle atteinte à l’équilibre et l’équité des compétitions.
La FFR est également heureuse d’annoncer qu’elle parrainera avec la LNR le tournoi « Festive Rugby Cup » qui aura lieu le samedi 4 juin prochain au CNR. Ce tournoi, organisé par les Coqs Festifs, rassemblera 8 équipes françaises et belges, regroupant des joueuses et joueurs hétérosexuels et LGBTI+. La FFR mettra donc à disposition le CNR et ses arbitres pour permettre la tenue de ce festival, où joueront, entre autres, Alexia Cerenys, joueuse transgenre de Lons/Pau (Élite 1) et Jérémy Clamy-Edroux, pilier de Rouen (Pro D2) qui a fait son coming-out l’an passé.
Retrouvez l’article original sur le site de la Fédération Française de Rugby